la
ReFeRe
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Dernière parution : Le Dépôt
'2e édition, livre papier et pdf
Album n°48 (Nusquam)
eWork in progress -
H0e/H0n3
scale (1/87) 9 mm gauge freelanced
model railroad
Les
travaux continuent sur un nouveau module, dévoilant un coin étrangement
situé, bizarrement fichu. Ce n'est pas sur un îlot. Ce n'est ni naturel
ni surnaturel. En tout cas ce sera une oeuvre profonde. Elle est
provisoirement appelée Nusquam (nulle part en latin), nom de code du
chantier. On n'en dit pas plus sur sa géolocalisation en 3D.
Trois
niveaux de circulation. Pas d'horizon ni de ciel... Un éclairage de
sépulcre. Des structures du gris officiel (gris de Payne).
On
reconnaît des engins moteurs qu'on a vus au cimetière du matériel
autrefois roulant, sur le Dépôt. Ils ont été amenés là pour faire de la
figuration. C'est sûr, ce site est bien dans le style de la ReFeRe et
les voies sont reliées, d'une façon ou d'une autre au reste du réseau.
L'éclairage
type spots n'attire pas les travailleurs qui bossent dans l'ombre. À
quoi ? Ils grattent, épanchent, récurent, balayent, absorbent le
liquide dégueulasse qui s'est échappé d'un bidon : un vrai boulot de
technicien de surface.
Une voiture érouée sert peut-êtret de
refuge quand le burn out menace. On notera le tuyau rouge. Il
apporte de l'air respirable, à l'instar de son collègue du Nucléaire.
Où est-on donc ?
La
Griserie est une usine produit du gris de Payne, couleur de base
du concrete. La cuve, éclairée en blanc pur pour une bonne appréciation
de la teinte, est alimentée en blanc
par un tuyau verdâtre et par des bidons en concentrés de noir et
de lapis lazzuli broyé ; le bleu indigo est amené en poudre.
Et la machine touille. Et les ouvriers surveillent. Ils sont en blanc,
ça va bien à des peintres coloristes mais ce n'est pas pour ça (on en
dévoilera la raison dans un prochain album).
À l'étage en dessous, éclairage rouge froid - faut le faire !
Pour la photo, on a disposé d'un puissant projecteur.
L'éclairage fantastique est éteint.
On
distingue mieux la partie supérieure de la Griserie, avec ses
réservoirs. une grue verte chargée de manipuler les fûts. Perchés, 3
ouvriers de maintenance un peu acrobates, munis (chacun) d'une
bouteille d'air respirable comprimé. En effet, les tuyaux rouges
irriguent bien les zones de travail mais ils sont absents à cette
altitude. Une altitude qu'il est facile d'atteindre au moyen de
l'ascenseur mauve à droite.
Le personnel est choyé ; ailleurs, ils auraient au mieux une échelle droite et la consigne de retenir leur respiration..
La structure s'adosse visiblement à une haute paroi rocheuse.
Un
tas de bidons et de fûts d'occasion, sans couvercle, avec en général
des résidus. Les ouvriers ont mission de les trier par catégorie et de
les disposer en files sur le quai d'en face. Même si c'est absurde, ils
le feront.
Un
bel empilement de fûts avec deux couvercles. Qui va s'écrouler ; un fût
va s'ouvrir et on saura ce qu'il y a dedans. À moins qu'ils soient
vides.
Ces conteneurs sont produits par la Futaillerie
à partir de plastoc et de concrete mince, souvent de récupération. Il y
a au moins trois diamètres et beaucoup de hauteurs, ainsi qu'une gamme
infinie de couleurs, semble-t-il.
Leurs accumulations sur les quais comme les éléments isolés posés un peu partout sont d'un évident intérêt esthétique.
octobre 2017
À suivre !
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