la ReFeRe
Album n°41 (En voir le bout)
Work in progress -
H0e/H0n3
scale (1/87) 9 mm gauge freelanced
model railroad
Le chantier des Ouches (décrit par le précédent album) va s’arrêter. Non pas faute de crédits ou du fait de l’usage dénoncé de main d’œuvre sans papiers mais parce que le réseau susnommé est fini, achevé, terminé. Reste un peu de fignolage avant son dévoilement au public du Musée des mondes imaginaires le 1er juin.
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Les trois lignes entamées sont pour l’une bouclée (et la rame fait bien le tour et dans les deux sens et même, ce qui est exceptionnel, à vitesse réduite) et pour les deux autres étirées d’un heurtoir à l’autre (et les navettes vont et viennent sans trébucher). Le dogme est respecté : in extremis, un débarcadère a été greffé dans un coin plausible et, donc, les Ouches communiquent avec le reste du monde de la ReFeRe par glisseurs, mais moyennant un transbordement des choses et des gens.
À propos de gens, de petites gens (voir l’Album n° 35, cet îlot est très peuplé car c’est, comme je l’ai voulu et dit, un lieu paradisiaque où il fait bon être et paraître. On y vient en principe s’enrichir culturellement par la contemplation consciente d’œuvres d’art (en plein air ou réunies dans des musées et galeries) et de paysages arborés (dont une palmeraie). Ceci au milieu des trains qui circulent sans relâche. En fait, les gens, fussent-ils debout ou assis, ne font rien et ont l’air collés sur place respectivement par les pieds ou le cul, mais ils le font avec constance et abnégation. Ils sont habillés en civil, rarement en tenue de travail, différemment selon qu’ils sont mâles ou femelles. Certains sont accompagnés d’enfants.
On ferait une grave erreur de confondre les petites gens avec les Figurants®, très présents aussi sur le site. Sachez qu’ils ont la même taille (adulte) mais la peau rose magenta, et qu’ils sont vêtus d’un uniforme gris. Ce sont des statues grandeur nature, des mannequins si l’on veut, faits sur place. Certains forment un groupe debout, figurant ironiquement le public admiratif d’une expo de peinture qui en manque cruellement. D’aucuns, assis côte à côte, font une rambarde ; d’autres occupent des bancs, servant de dispositif anti-clochards humain.
Et au 1/87e, en bleu, quelques considérations.
Le coup de coller de la voie flexible sur des bandes de carton collées sur des piliers de carton mousse, ça marche. J’ai retiré les tirants et les supports provisoires : ça tient et le réseau est assez rigide pour être porté (un porteur à chaque bout) sans craquer et mis sur le côté pour souder des fils par en dessous notamment.
J’ai expérimenté une façon un peu différente (sopalin-free) de faire de la montagne (à vaches) : paperolles de papier kraft d’emballage trempé dans la colle diluée et posés sur des bouchons de kraft empilés. Séchage, reprises, retouches, un peu de bois en pâte (variété « à l’eau ») et les vaches pourraient paître. Sauf que là c’est un désert.
Les petites gens… J’aurai fait le tour (via Internet) des personnage-bonshommes-figurines HO de marque et sans marque. Option « à peindre » désormais, en principe. Les tailles sont variables (j’ai reçu des nains), la finesse aussi : les plus grossiers (pas chers mais sans visage du tout) sont devenus les Figurants®. Des tout peints pas cher, en sachet de plusieurs dizaines, se sont révélés acceptables (dans les coins à l’ombre) à condition de les décaper de leur ripolinage empâtant, de bien les brosser et de les repeindre (pénible !).
Côté littérature associée, le Guide officiel de l’opération « L’art descend sur la voie » annonce d’emblée : « Des découvertes exceptionnelles sur ce paradis-escale au sein du plus étonnant des réseaux offshore ». Il décrit une trentaine de sites et de concepts expliqués en une courte page. Un premier tirage de 2 exemplaires va être suivi d’une nouvelle édition, revue, corrigée et augmentée, en préparation. Bientôt à www.lulu.com.