la ReFeRe

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Album n°30 (Les glisseurs)    

The gliders -  H0e/H0n3 scale (1/87) 9 mm gauge freelanced model railroad

Cet Album - ce pêle-mêle plutôt - rassemble des photos et des dessin commentés, en complément à l'article "Pour un modélisme moins banal/plus naval" tout frais édité dans Ptitrain, qu'il faut lire : cliquer ici.

La ReFeRe est une réunion de réseaux ferrés de tailles diverses disséminés sur des ïles, au milieu de nulle part. Ainsi l'Oasis, où la double voie chemine en formant un double huit de plateformes en pont en passant par des poutres et en contournant la Collerie, émerge d'une étendue de  matière. Dont l'aspect, les caractéristiques mécaniques, la rhéologie et la turbidité sont variables. Mais sur laquelle jamais on ne peut  rouler ni poser un engin (hydravionavion, navire, autrorail amphibie) sans risquer de l'y voir sombrer - ou s'y dissoudre, disent les vieux cheminots pour effrayer les apprentis. Imprévisible, fuyant, sournois, ce "complexe borborique" est en plus thixotrope !

Comme sur les bayous, il suffit de se faire porter-propulser par un coussin d'air.
Donc, pour relier les sites, point de barge porteuse mais le glisseur.
Ci-contre, le premier engin photographié (d'autres l'auraient précédé qui auraient connu une fin immédiate). C'est un 4x4, à cabine surélevée, capable d'emporter un wagon.
Ce jour-là, la matière molle avait l'humeur fibreuse.
Ci-dessus : une mise en scène didactique. La structure grise, côté jardin, est un terminal ; la voie est censée être embranchée sur  un des formidables réseaux qui composent la ReFeRe. L'embarcadère (femelle) est étroitement accouplé à un engin mobile (mâle), le glisseur, muni d'une voie disposée axialement (et peint, entre autres, en vert). Le train, deux fourgons poussés par la 020 à fioul y embarque sans heurt.
Grâce à ses 6 tuyères latérales (grises et annelées), le glisseur reste en lévitation un poil au-dessus du substrat borborique. Au siignal du pilote (au chaud dans la loco), le glisseur glissera et disparîtra côté cour.
ci-contre, l'engin posé sur du dur, un dallage orthogonal très graphique.

Vu le prix du fioul, les glisseurs se reposent (dès qu'il le peuvent) sur des plateformes ad hoc ou sont maintenus par des systèmes ingénieux. Le silence résultant est apprécié.

barge 6x6 ReFeRe

Le matériel souffre, se salit, s'érafle (des pare-battage neufs pendouillent au cas où) mais tient bon.
Et emporte le switcher vers sa destination, au ras des molles ondulations du substrat (mousseux-moelleux aujourd'hui), en fendant allègrement la bise.
Ce sont les plans les plus précis jamais tracés (cf glisseur vert).  La cabine a été jugée superfétatoire (le pilote - sa télécommande Wifi à la main)  n'a qu'à s'installer dans la cabine de la loco) et l'éclairage, pourtant  joli, sera installé plus tard, peut-être. 
Dans toute la beauté de sa simplicité, le principe du glisseur, voie mobile, porteur agile, réunisseur de réseaux ferrés.
Projet d'un glisseur à cabine surélevée abaissable  pour passer sous certain pont que je connais...
Recalé.











Un monstre. 3 voies parallèles, une cabine centrale surélevée, 16 tuyères sustentatrices. Au fond, sur la "terre" ferme, les réservoirs de fioul (un tel porte-avions, ça suçe !).
L'emport de 3 longs trains peut se justifier.
Bien plus, on dispose là d'une coulisse glissante et tournante pour escamoter, ranger, retourner les convois, les recomposer en douce : super pour une expo.
Ci-dessous.
Le glisseur 4x4 a réussi à se faufiler et à s'abouter à la voie de décharge de la Collerie.
Le gros vert glisse tranquillement, un bref convoi sur ses rails. Un transport de fûts bleus (de colle ?).


Duplex : 3 wagons de marchandises en dessous, sur la voie ; une  bonne centaine de passagers dans la vaste cabine (une caisse de voiture récupérée) au-dessus, serrés mais la vue est splendide.


Le petit croquis central, en bas de la feuille ci-contre, est l'unique trace d'une idée très dangereuse : un glisseur à voyageurs (deux files de caisses de voitures fixées au-dessus de la voie désaffectée).
Le seul moyen, en effet, de garantir l'activité ferroviaire de la ReFeRe est d'obliger gens, bêtes et marchandises à voyager sur ses rails. Et de tuer (dans l'oeuf, c'est plus élégant) toute concurrence, roulante, flottante, volante ou glissante.
J'annonce.
Le Dépôt est désormais relié au reste du monde par glisseur. Celui-ci se pose le flanc contre un quai. Une grue attrape le contenu des wagons (des plats ou des tombereaux sont recommandés) qu'il transporte, déposant les choses dans une benne automotrice qui rejoint, grâce au bref tronçon de voie (surélevée) anciennement posé, le pied de la grue verte pour être vidé au profit du tas, toujours plus monstrueux.
Photos ici bientôt.

Je répète.
Cet Album - ce pêle-mêle plutôt - rassemble des photos et des dessin commentés, en complément à l'article "Pour un modélisme moins banal/plus naval" tout frais édité dans Ptitrain, qu'il faut lire : cliquer ici.


« Et pendant ce temps-là, le réseau, pas fini, est accroché au mur. Gain de place mais mauvaise tenue de voie des matériels roulants.

Novembre  2007home

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