La
première boucle et le croisement.
A
l'intérieur, une voie chemine au niveau bas vers
nul n'a
jamais trop su où.
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Pas de travail dictyosidérien sérieux sans plan
précis fait avec les meilleurs outils
(un stylo mine) et le temps qu'il faut (3 mn).
C'est clairement un huit, dont la seconde boucle sera
réalisée plus
tard.
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Première construction, au coeur nodal du réseau,
le
croisement. Les piles qui supportent le passage supérieur
sont
creuses et occupées par des bureaux et des ateliers.
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Pas de boucles gracieuses, de courbes fluides sans une
découpe
au laser du carton des plate-formes de roulement.
Laser = cutter tenu au bout d'une bande de carton clouée
à l'autre bout.
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Le réseau prend forme : un quai bas avec une voie, un train
(l'Articulé, qui fait ici de la figuration, sur une ligne
droite), un aiguillage ; un passage supérieur.
Nous sommes en août 2004
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Janvier 2006. Entre temps, et loin des caméras,
l'épine
dorsale (gris foncé à l'extérieur)
s'est constituée, avec ses
pseudopodes.
Posée dessus, la rampe ; la voie, qui sert de gabarit,
n'est pas loin.
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En lumière naturelle, une vue d'avion du collage de la
plate-forme de voie
sur les piles judicieusement disposées et apparition d'une
structure surajoutée, le départ d'une
boucle/rampe
parallèle interne.
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Le plan, toujours scrupuleusement respecté, devient
rapidement celui-ci,
pour les raisons énoncées dans le
laïus
ci-dessus.
Dans les ronds, les altitudes, en cm.
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Sur l'établi, à l'envers : avec ce concept, pas
de
ramping sous le plateau et... une possibilité de
réseau
gain-de-place biface retournable (pas prévu ici,
à
discuter).
Une exigence : la planéité de la cote
zéro en tout point de la structure. Mais... il m'aurait
fallu travailler sur un marbre.I
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Les viaducs et ponts sont construits au fur et à mesure des
besoins de franchissement et à part s'ils sont un tant soit
peu compliqués. Et peints - tout est peint, à
l'acrylique, comme d'hab.
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Peut-on appeler ça de la voie double ? Nous ne sommes pas
à la SNCF - ici les parallèles
folâtrent.
Bidons et pots sont
des charges mises là non pas pour éprouver la
résistance des matériaux avant l'inauguration
mais pour
tenir le carton bien
appliqué pour un bon collage.
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Vient la pose de la voie. Les coupons sont soudés bout
àbout avant mise en forme. Puis une couche
généreuse de colle à bois
légèrement diluée est
répartie sur la plate-forme. Puis la voie est
posée. Puis elle est tenue par des pinces (au niveau des
viaducs). En même temps, de la poudre de pierre est
saupoudrée (cf le gros
poivrier à couvercle
rouge).
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Pendant le séchage (quelques heures si l'on est prudent), on
peut vaquer. On reviendra avec une soufflette éliminer la
poudre en trop (et retirer les pinces
devant la loco du train d'essai).
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Le câblage... Un minimum de réflexion et des
décisions : zones d'arrêt : fil jaune : zones de
ralentissement : fil orange, etc. Tout passe par en dessous, d'un
compartiment à l'autre de l'infrastructure - sauf quand
ça doit passer sous les ponts ou les voies.
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Une double case pour ce schéma très pur. Le
circuit est alimenté par deux tensions correspondant
respectivement à la pleine vitesse (autorisée en pleine
voie)
et à la vitesse réduite,
imposée à l'approche de la section
d'arrêt (où, même s'il n'y a pas lieu de
marquer la halte, on passe doucement - car on longe un quai).
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