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Album n°29 (La Collerie)    

The glue plant -  H0e/H0n3 scale (1/87) 9 mm gauge freelanced model railroad


La ReFeRe dessert, enserre, alimente de nombreuses installations industrielles indispensables à son fonctionnement et à son rayonnement.  Elle en trimballe et ravitaille le personnel ingambe, emporte les travailleurs malades, usés... Ici, dans, une double boucle du Double-Huit, se dresse fièrement la Collerie. D'autant plus fièrement qu'elle vient de faire l'objet d'un article dans la presse internationale, en Une de Ptitrain - à lire pour savoir comment c'est fait.


Et dominant cette formidable usine de colle à concrete®, la cabine de commandement et de contrôle, elle-même surmontant une machinerie indescriptible, le tout constituant une tour à 5 pans qu'on appelle le Pentagone et que les "adhérants" (ouvriers et techniciens, voire cheminots, travaillant dans cette installation où il peut y avoir des fuites) respectent.




Tiens, en voilà un (encore propre) qui se dirige vers la porte (bleue) de l'ascenseur qui dessert les étages du Pentagone. Les conditions de travail sont exeptionnellement favorables à la Collerie. Le personnel bénéficie, outre de l'ascenseur, de rembardes et autres garde-corps (pas obligatoires), d'un vélo et d'un éclairage (ça c'est vraiment nouveau à la ReFeRe).

Partout, de gros et lourds bidons colorés, de colle finie ou d'ingrédients pour la fabriquer ou d'adjuvants pour en affiner les propriétés. Une puce RFID les identifie un par un et le code-couleurs indique le type de contenu (d'aucuns veulent savoir pourquoi on n'y voit pas d'inscriptions).

Débauche de lumière sur tout le site. C'est Paris ! De gauche à droite, un réservoir cylindrique, un réacteur (devant le Pentagone), un complexe de bureaux, d'ateliers et de labortoires (enchevêtrés mais la façade est une magnifique dentelle de concrete), une grue au fût bleu. A l'avant-plan, deux grosses canalisations blanchâtres aboutissent au-dessus d'une voie de garage où un wagon grisâtre et à l'air anodin (mais avec une discrète ouverture dans le toit) stationne.
Au soleil, cette "caisse" ne vaut pas mieux. Cet habillage passe-muraille, ce déguisement en fourgon cellulaire cacheraient-ils une trémie ou une citerne à déchets ?

Espérons seulement que c'est un double-coque. En tous cas, les dossiers sont renforcés.

La Collerie est très bien - et même triplement - desservie par l'excellent réseau de la ReFeRe - et il n'y pas d'autre accès direct : aucun hélico n'auserait s"approcher de cet ensemble de cylindres hérissé de tuyaux, portiques, grues, réacteurs, fermenteurs, pompes, électro- (ou pneumo-?) vannes, et autres dispositifs agressifs mais nécessaires à la collagenèse.
La sécurité est maximale sur ce site : à preuve les lampadaires de quai dont le nombre a été porté à 2, le filet qui sécurise l'enceinte pressurisée en forme de silo et l'interdiction de cet accès à toute personne de taille inférieure à celle stipulée par le Réglement notifiée par ce panneau en 2 langues, dont l'analphabète (détail de la photo ci-contre) :
        

Des éléments familiers : le switcher à cabine dysymétrique (un chef d'oeuvre insurpassé de l'ASSAF), un long pont-poutre en concrete brut, des bidons bleus et des rouges, l'automoteur directorial bleu pâle sur base lie de vin, des ouvriers qui oeuvrent...  et le porte-déchets gris porté par un curieux engin : une espèce de ferry-boat miniature avec des piliers bleus autour d'un châssis lie de vin (tuyères, turbines ?). Ce(tte) machin(e) avance, en flottant ou glissant mais sur quoi ?
Un prochain Album sera consacré à cette invention aussi importante que le pont et l'aiguillage réunis et qui risque, si elle se généralise, de les faire disparaître...
A.F.
Février 2007

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