la ReFeRe
Album n°34 (La scène des Vœux)
Happy new year - H0e/H0n3 scale (1/87) 9 mm gauge freelanced model railroad
Entreprise
tentaculaire et expansionniste, la ReFeRe soigne ses communications et
sa communication. Elle répand, à l'adresse des internautes de la
Planète et pour se rappeler à leur bon souvenir, une carte de vœux
originale (spécifique à 2010) mettant en avant le personnel d'exécution. Décryptage et révélations. | |
En deux mots Premier janvier : les travailleurs œuvrant sur les emprises de la ReFeRe ont uni leurs efforts pour installer à temps une carte de vœux géante à base de logo recyclé et totalement décalé. Vêtus de neuf et rasés de près, ils saluent la nouvelle année, perchés sur des wagons qui ne risquent pas de bouger, la voie étant obstruée. | |
Ce cliché montre mieux l'étendue et la richesse de la scène réelle. On est sur l'îlot appelé La Remédiation, occupé par diverses installations de retraitement de déchets et par une centrale dite nucléaire (le tout desservi évidemment par un excellent réseau ferré). Les travailleurs sont répartis sur 3 wagons garés sur une des deux voies parallèles du niveau inférieur, où stationne également un convoi crême et qui enjambe le stroma (blanc écumeux aujourd'hui) sur une série de deux ponts. Il fait bien sombre ! Ce qui n'empêche pas de distinguer, en arrière plan à droite de la photo, la fameuse sauterelle bloquée. On aimerait savoir si on l'a réparée et si elle tourne. | |
Sur
un plat rosâtre véhiculant deux caisses fatiguées, une brigade d'agents
de voie équipés de gilets jaunes (il y an avait 3 pour 5) mime les
gestes du métier. Proclamés héros du travail (à quel prix ?), ils ont eu le droit de se montrer en ce jour particulier. Au premier plan un m'as-tu-vu, espèce non rare sur les photos. Au fond, l'omniprésent autorail directorial. Le commandement est toujours très proche des hommes. Essayez de nommer la couleur du pont... (en harmonie toutefois avec celle du wagon). | |
Le
plat gris, chargé de deux palettes de hauts fûts rouges, est surchargé
d'une équipe de terrassiers, avec leurs outils. Leur mérite par
rapport à leurs collègues : porter des tenues propres. C'est mieux pour
la com. A gauche, Minus, locotracteur léger. | |
Le ferrovipathe curieux ne serait point satisfait que l'on omît de livrer quelques informations sur ces deux wagons, inédits. Il reconnaît des bennes basculantes à déversement latéral. S'agit-il d'une série ? En quelque sorte, une série de 2. Le premier wagon se distingue par sa cabine - pas une cabine de serre-frein mais une de surveillant-décheticien. Basculent-elles ? Oui. Qui les remorque ? Le Bref, locotracteur apesanti. | On
ne saurait non plus renoncer à pointer ce nouveau wagon, une benne
spéciale pour le transport du plastoc déchiqueté (avec cabine). Ni à montrer ce train dans son entièreté. Un train immobile, qui ne risque pas de tamponner les wagons où nos personnels font les mariolles (le conducteur aussi). La voie est durablement obstruée. Le locotracteur Minus, attelé à un tombereau assorti (quelle élégance !) est affecté à la collecte du charbon destiné à être brûlé (dans le réacteur soi-disant nucléaire) pour produire du gaz carbonique qui sera vendu 17 euros la tonne. Le convoi – appelé familièrement taxi carbone - est bloqué. La direction-en-chef est déterminée. |
Avec du recul, la scène réelle, dans sa complexité. NB
: là où circulent les trains et les glisseurs de la ReFeRe, on le sait,
il n'y a pas de biodiversité mais ça n'empêche pas de l'étudier en vue
de sa protection.Au premier plan, glissant (bruyamment), le glisseur vert 6X6 emporte - ou apporte - l'automoteur de surveillance, le furtif, sournois et redouté Cafard. |
À suivre !