la ReFeRe
Album n°32 (La Mine)
Underground - H0e/H0n3 scale (1/87) 9 mm gauge freelanced model railroad
Les voies du Double-Huit s'enfoncent sous un monticule. On sait de celui-ci qu'il s'agit d'un tas de déblais recouvert de poussière jaunasse. Mais que recouvre elle-même la Montagne ? Les trains et même l'automoteur le plus véloce ressortent après un délai certain. Deux hypothèses : 1) le parcours souterrain est très long, très profond et on y circule à vitesse réduite du fait des courbes serrées des rampes hélicoïdales, et des pentes ; 2) il n'y a pas si long que ça à parcourir mais tout le monde s'arrête à une gare hypogée où il y a quelque chose d'important à faire, en toute discrétion.
La Montagne, en arrière-plan sur cette vue, n'a l'air de rien. Ou plutôt d'une montagne pour train électrique.
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Néamoins, cependant, toutefois... Elle est tranchée en sa partie supérieure par un étroit boyau où se faufilent les convois desservant la Collerie. Surtout, elle est percée à sa base - de plusieurs entrées de tunnel de chaque côté. Et, surtout, elle recèle dans ses entrailles une ZIIF (zone d'intense inactivité ferroviaire) : La Mine, comme on l'appelle par antiphrase, car ce qu'on y fait, actuellement, n'est pas pénible du tout.. |
| Ces photographies, sauf mention contraire, ont été prises sans éclairage additionnel. | |
 On prépare en ce lieu très officiellement la nourriture des personnels qui s'activent (disent-ils...) sur l'Oasis, site du Double-Huit. Sur le cliché du dessus, un wagon de matiière première conditionnée dans des réservoirs cylindriques verticaux.  Ci-dessus, une vue intéressante. On a à gauche le wagon prandial gris mauve, en phase de remplissage. A gauche, un wagon très moche et très mal fichu : une cuve rongée sur un plat exténué (avec escalier et cabine). Deux ouvriers, assez propres, s'activent à son faîte. Que font-ils ? Ils débouchent ou ils siphonent ? Au fond, l'entrée des cuisines troglodytes. Avec deux agents orange dont l'un porte une poubelle (jusqu'à quel dépottoir ?). |
La Mine est une vaste cavité, au climat tempéré froid, comme une grotte. Il n'y a ni stalagtites
ni gravures anciennes ni ossements d'ours des cavernes. Mais des quais,
des voies, une voûte soutenue par des arcs en concrete, des lampes (pas beaucoup) Et une cuisine qui fait visiblement, mais en cachette, restaurant et buvette. Pour le personnel de la ReFeRe uniquement. Ce n'est pas bon mais on est mieux à la Miine qu'au charbon. La potence rouge fait partie d'un ingénieux distributeur de soupe ; pompée dans la cuve de la cuisine, elle est déversée directement dans celle du wagon prandial, nommé "Popotte". Ce précieux wagon est tracté tout au long des réseaux : il délivre la nourriture directement aux travailleurs "sur site". Pas de temps perdu. |
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Photo de gauche Tout guilleret, un pou du rail, surnommé Coquet. Tout neuf et tout propre. Mais musclé comme une bête d'orage. Quand il sera lesté, il pourra peut-être servir à quelque chose de ferroviaire. Photo de droite (un puissant éclairage latéral a été nécessaire) Circulation et manoeuvre à l'entrée des tunnels où règne une nuit inilluminable. |
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L'automoteur de surveillance, dit "Le Cafard", se faufile à l'aise, tous feux éteints, dans ce lieu sombre et confiné. On nous répète que ses formes anguleuses bizarres ont été calculées pour augmenter sa furtivité. Mais qu'il n'y a pas de souci, on l'entend arriver... Au premier plan, devant le Switcher qui ne l'effleure même pas, un personnel penche et trangue. Si c'est ce qu'on pense, il sera viré pour bouzillage de photo. |
 Une rame de vieux wagons à 2 essieux, dont un très original tombereau à cabine intérieure, a été mise de côté à La Mine. |
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De bien grands fûts sur palettes. Des restes de quoi ? On en fera quoi ? Sans doute seront-ils transporté, sur des wagons embarqués sur un glisseur, sur un autre îlot de l'archipel référesque, là où on remédie à tous les problèmes de déchets (prétend-on), à l'abri d'une centrale nucléaire. A bientôt sur cet écran. |
Juin 2009