Et, ci-dessous, la 4e de couverture (une post-face en fait) |
Je connais et
admire la ReFeRe depuis le Nouvel Olympe, quelque part dans le cloud.
Aussi je ne suis pas tombé pas des nues en découvrant le Tartare, lors
de ma catabase via www.refere.xyz. Je gardais le souvenir très ancien d’un endroit triste, sordide, immonde, les restes d’un centre de rétention à perpétuité que j’avais moi-même peuplé de monstres abjects et de séditieux, où j’avais précipité et enfermé ceux que j’avais si difficilement vaincus et qui ne se repentissaient pas de leurs crimes odieux de rébellion… J’imaginais que, au bout de quelques millénaires, le lieu était devenu lamentablement chtonien, réduit à une caverne sépulcrale à l’obscurité poisseuse, au sol jonché des charognes écrasées de mes ennemis, sur lesquels j’avais dû lancer – J’étais dans une forme olympique à l’époque – un phénoménal bolide perforant et écrasant, fait des métaux les plus pesants, pour m’en débarrasser à jamais. Et que découvris-je ? Ô divin spectacle ! Un élysée, un paradis sous terre, avec des temples, des oratoires et des colonnes carrées à la mode d’aujourd’hui, des voies en tous sens parcourues par des théories de chars – appelées modernement trains –, des sujets certes petits – ils me font penser à mes petits enfants les Myrmidons – mais affairés, heureux et rendant grâce à Moi d’avoir un emploi avec une belle exposition, de vivre un réemploi, d’être guidés par un Code et un Règlement simples et justes, et de rendre compte à un Directeur-en-Chef inspiré. Depuis ma retraite hors du monde connu, en compagnie de ce qui reste des déesses, je me régale des vues saisies de ce monde et des paroles dites et écrites sur cette entreprise. Je promets les mêmes contentement et ravissement à tous les visiteurs, certains par la lecture et l’écoute, les plus avisés des mortels par la fréquentation du Musée des mondes imaginaires. Zeus |
Une grotte immense, très profonde. Au centre, un lac turbide insondable. Autour, une plate-forme surmontée de sortes de balcons accrochés aux parois, l’une et les autres parcourus d’un dense réseau ferroviaire à voie étroite. Des locaux, des usines, des ateliers, des installations encombrent le tout. Une foule d’ouvriers en blanc représentent l’activité ouvrière mais le clou du site, c’est Pôl-Ré, le pôle réemploi qui transforme la vie des travailleurs. Sinon l’endroit connaît une pullulation de bidons, fûts et autres barils. Si les fins dernières restent mystérieuses, l’état actuel de ce morceau de la ReFeRe (Réseaux Ferrés Réunis) est fidèlement décrit, ainsi que l’histoire fabuleuse de ce lieu hypogé, photos de la maquette au 1/87e à l’appui. |