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Le Tour du Tartare...

...en l'air

Je suis la Robote. J’ai envoyé un petit drone faire le tour du paysage et filmer. Ça secoue un peu. 3 minutes, pas plus.
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En premier lieu, la Gare, ses voies, ses wagons , ses ouvriers en blanc et ses bidons et autres fûts.
Puis la Bidonnerie qui produit lesdits bidons avec, sur la terrasse, les peintres en bidons (des modèles spéciaux). Juste à côté, la pompe à air frais, départ des tuyaux rouges trachéens.
On surprend ensuite l’arrivée d’un convoi de « bourgeois » en bas du formidable Pôl-Ré, où ils seront transformés en « ouvriers ». Au dessus du dernier étage de cet outil social unique au monde, des ouvriers tout frais émoulus, sapés en travailleurs manuels, vont embarquer dans l’autorail blanc.
Le drone, qui a déjà 1 minute dans les rotors, ne s’attarde pas sur le peintres rupestres et fonce vers la Futaillerie, usine de fûts. Il essaye, malgré l’éclairage chiche, de faire voir le quai de déchargement des tubes de plastoc, qui seront enfournés et tronçonnés. Il s’attarde sur l’atelier de tronçonnage-façonnage vitré et violemment éclairé. On n’ignore rien du labeur attentif des techniciens.
En dessous, les fûts, petits, moyens et grands, multicolores s’accumulent, les ouvriers en discutent.
Au delà d’une zone où l’on a stocké les découpures des couvercles et des fonds, un pont secteur et une usine très complexe. L’un et l’autre, des bijoux technologiques.
L’usine, c’est la Griserie, fabrique de peinture grise. Notre drone s’approche des touilleurs, affectés à la touilleuse, des copains à lui ?
Il lui reste une minute.
Il filme de bien trop loin le quai où est débarqué le lapis lazuli d’une mine proche – où il ne pénétrera pas –. C’est le matériau qui donne le léger bleuté au gris de payne, le gris référesque.
Au-dessus du grand pont secteur où manoeuvre un bref convoi, reprenant un peu de hauteur, il donne à voir, en long, et un peu en large, le Long Wagonville et sa faune, laisse deviner une formidable grue verte accrochée à un pilier, et revient à zone de la Gare en survolant un train de wagons-citernes.
Vite, il passe devant 2 wagons à quai pour finir sur une vue d’un tas de fûts bien rangés devant un autre de bidons ouverts, en vrac. Les marqueurs du paysage, ici-bas.
On aura aperçu un panneau « art brut ».
Je vous souhaite un bon retour à la surface.


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